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RETROSPECTIVE 2020

Publié le 15/01/2021

Après huit semaines d’arrêt du marché lors du 1er confinement, se sont rajoutées quatre semaines de ralentissement du 30 octobre au 28 novembre (date de réouverture des agences et de reprise des visites).

Arithmétiquement, l’activité immobilière aurait dû enregistrer une baisse de ‐25% en 2020. Et pourtant, au terme de cette année tourmentée, le nombre de ventes au niveau national ne recule que de ‐12,1% dans le Réseau CENTURY 21, société du groupe Nexity. Comparé à d’autres secteurs économiques, le marché immobilier de l’ancien fait figure de miraculé.

Un phénomène de rattrapage a été observé durant les mois qui ont suivi le 1er déconfinement, quand les projets mis en suspens en mars se sont additionnés à ceux qui ont émergé pendant ces huit semaines.

Juin et juillet ont été des mois records en termes d’activité.

Ce phénomène de retenue n’a pas été constaté au second confinement. Les Français dans leur grande majorité ont continué de travailler, les ventes initiées avant fin octobre ont pu aboutir ‐les compromis pouvant être signés‐, l’engorgement a donc été moins important.

En France

« Soutenue par des taux bas, la demande est demeurée extrêmement vigoureuse en 2020 se portant majoritairement sur les maisons. »

Sur l’année, le nombre de transactions n’a reculé que de ‐6,5% sur les maisons (versus ‐22,3% pour les appartements).

Les tensions entre l’offre et la demande se sont traduites par une progression des prix, plus forte pour les maisons (+4,1%) que pour les appartements (+1,2%).

Sur ces deux segments, le prix moyen au m² atteint en 2020 un record historique : 2193€ le m² pour les maisons et 3682€ le m² pour les appartements.

Cette évolution des prix s’observe également dans le montant moyen d’une acquisition. En 2020 ces montants moyens franchissent un nouveau palier : 248 437€ pour une maison, 215 763€ pour un appartement.

Effet du confinement, sans doute : les Français achètent plus grand, jamais la superficie moyenne d’une acquisition n’a été aussi importante (116,9m² pour une maison et 58,7m² pour un appartement).

Pour financer ces achats, tous les paramètres du crédit sont optimisés : la durée des prêts est au plus haut (21 ans en moyenne) et le financement par emprunt représente désormais 80,5% de la somme globale investie.

Dans ce contexte, une catégorie socioprofessionnelle est particulièrement à la peine : les employés/ouvriers voient leur proportion parmi les acquéreurs reculer de ‐6,1%. Les grands gagnants sont les + de 60 ans dont la part augmente de +7,2% (ils représentent, à eux seuls, 17,9% des transactions en 2020).

Enfin, si l’acquisition au titre d’investissement locatif a baissé au 1er semestre, le second semestre a sur‐corrigé la tendance, et en 2020 le placement représente au global 29,4% des transactions réalisées, un niveau sans précédent France entière (pour comparaison, en 2017, il n’était que de 17,4%).

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